dimanche 6 août 2017

Le circuit des quatre fromage (23)


 Résultat d’images pour labyrinthe cathédrle de chartres

Dimanche 23 juillet (2) : Chartres

Enfin, dernière halte avant notre retour à Lyon, Chartres, une cathédrale que j'avais envie de connaître depuis longtemps et dont tout ce que je connaissais était cette image où elle domine la plaine de la Beauce.

L'édifice actuel, de style gothique (dit "lancéolé") date de 1260 et a été construit sur les ruines d'une précédente cathédrale romane, détruite en 1194 par un incendie. Henri IV y fut couronné roi de France en 1594, en non pas à Reims tenu à l'époque par l'armée de la Ligue catholique qui s'opposait lui à cause de sa religion protestante.

J'ai particulièrement été attiré par la clôture (ou tour) du chœur, qui l'isolait du déambulatoire et qui est entièrement sculpté de 40 groupes totalisant 200 statues. En revanche, je n'ai pas remarqué le Labyrinthe du dallage, œuvre du XII°, dont j'ai appris l'existence seulement après.




















 





8 commentaires:

plumequivole a dit…

Le Séb de Chartres il est quand même beaucoup moins sexy que bien d'autres ! D'ailleurs quand j'y étais allée il y a quelques années je ne l'avais même pas remarqué, c'est dire...
La clôture de choeur oui elle est impressionnante. J'en avais fait moultes photos. Perdues dans un bug d'ordi...
Mais ce qui m'avait le plus impressionnée, à vrai dire j'en croyais pas mes yeux, c'était le nombre de prêcheurs, vendeurs de littérature pieuse etc...sur la place. Et pas du genre progressiste... Y sont-ils toujours ?

Calyste a dit…

Plume : rien de ça ce jour-là. D'ailleurs, j'appréhendais un peu ce côté pieusard en y allant et j'ai été rassuré. Pas de trucs que je n'aime pas.

Cornus a dit…

Je suis passé voir deux fois la cathédrale de Chartres. Une première fois, seul, en 2003 en période estivale en tout début d'après-midi, par une journée très ensoleillée. A cause du contraste, je n'avais pas été enthousiasmé en trouvant la cathédrale très sombre (voir ici : http://cornusrexpopuli.canalblog.com/archives/2009/06/24/14197452.html). De retour là-bas les 11-12 novembre 2010 avec Fromfrom pour fêter mon anniversaire, le temps était triste, gris et pluvieux (http://cornusrexpopuli.canalblog.com/archives/2010/11/21/19663795.html). Je m'aperçois que j'avais complètement l'impasse sur la clôture de chœur. Et toi, tu nous montres/parles peu des vitraux. J'en conclus pour ma part qu'il me faudra y retourner (c'était déjà prévu après la visite de 2010).

karagar a dit…

suis désolé mon cher Calyste mais parler comme ça de Chartres, c'est comme nommer Shakespeare en disant qu'il était un vague dramaturge... il est impossible que tu ignores sa place dans l'histoire de l'art médiéval... sinon encore désolé mais lancéolé ne veut rien dire même si ce terme court encore, et encore encore encore désolé mais 1260 n'est pas une bonne date pour cette église qui est l'"inventrice" du gothique classique, il faut donc retenir la date de début (gros œuvre construit en 20 ans un record)sinon c'est vraiment de l'anachronisme.

Unknown a dit…

sinon, suis tout chamboulé aussi de son état actuel, l'ai connu sale et on hésitait alors à la nettoyer puisque sa crasse contenait l'enduit du XIII ème

plumequivole a dit…

Moi j'avais vu une partie propre, on en était aux coups d'essais je crois, eh ben c'était impressionnant !

Calyste a dit…

Cornus : oui, j'aurais pu aussi parler des vitraux mais je craignais d'être trop long (ou de dire des bêtises que Karagar n'aurait pas manqué de relever...).

Karagar : désolé, M. Karagar, mais je ne suis pas un spécialiste !

Plume : et maintenant le coup d'essai est devenu un coup de maître.

karagar a dit…

Calystee> Désolé de mon ton, c'est pas le spécialiste qui a été blessé en réalité, mais l'amoureux. Tu n'étais pas en cause sur les inexactitudes qui sont le fait des différentes sources... Ce catalogue indifférencié de cathédrales, et j'en suis étonné connaissant la sensibilité habituelle de ce que tu écris ou note, m'a vraiment blessé, et c'est sorti sur Chartres en visant les erreurs.