mardi 14 mars 2017

Neige et soleil (2)

Le mercredi, première véritable mise en jambes. Il a cessé de neiger, le ciel est presque pur mais une sorte de brume s'élève parfois de la neige. En voiture jusqu'à Combloux puis on attaque la montée de la Petite Ravine, que je redoute toujours tant son départ est pentu. A mi-pente, devant un chalet d'alpage, nous rencontrons un couple de quadragénaires originaires de Touraine, plus exactement de Montrichard, non loin de Chenonceaux. Que de souvenirs estivaux dans ces coins-là ! Je leur dis que Chenonceaux est un de mes châteaux préférés. Eux préfèrent Chambord. Chacun ses goûts ! Je leur conseille de visiter l'Islette, qu'ils ne connaissent pas, le bijou qui abrita les amours de Rodin et de Camille Claudel. Le petit chalet-bar-restaurant de la Ravine, vue l'épaisseur de la couche de neige, n'a pas installé sa terrasse. Nous redescendons sans avoir bu notre vin chaud (ou notre bière selon l'humeur). Mais le vin chaud, nous l'aurons en fin de journée, dans un bar du village. Presque un rituel cette année.  Le soir, filet de bœuf et légumes.


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Le jeudi, rien pour moi. Frédéric et Jean-Claude ayant fêté leurs anniversaires respectifs au champagne, j'ai fait la bêtise d'en boire deux coupes. Résultat : prostate capricieuse et risque de rétention ! Je préfère rester tranquille jusque dans l'après-midi où nos pas nous mènent dans un coin de Megève que je ne connais pas : le cimetière, où j'espérais trouver des tombes savoyardes traditionnelles, c'est à dire pour moi une simple croix de bois abritée par un petit toit pentu, de bois également. Rien de cela. Le village est trop chic peut-être pour ces humbles monuments. A côté, un des hauts lieux de Megève : les Fermes de Marie, où les prix grimpent presqu'aussi haut que les sommets environnants. Nous ne visitons pas l'intérieur mais l'extérieur me déçoit par son manque d'entretien, à moins que cela ne veuille faire "naturel". Le soir, raclette, pour moi au vin rouge, auquel je serai fidèle jusqu'à la fin du séjour car j'ai constaté qu'il me posait moins de problèmes urinaires que le rosé (le blanc étant banni depuis longtemps).



3 commentaires:

Cornus a dit…

Tu tiens quand même bien la distance à patauger dans la neige.
Le vin rosé, c'est quasiment un blanc, les deux partagent une vinification identique et une composition très proche. Il est donc logique que cela "fonctionne" un peu de manière similaire physiologiquement parlant.
Sinon, géniale ta photo avec le sapin (ou plutôt l'épicéa ?) qui courbe l'échine !

Calyste a dit…

Cornus : c'est ce que m'a dit mon compagnon, lui plus expérimenté, cette année.
Oui, cet arbre m'a frappé. Je ne saurais te dire si c'est sapin ou épicéa.

Cornus a dit…

Il est très facile de distinguer les deux conifères :
- Sapin pectiné : feuilles (aiguilles) disposés sur deux rangs dans le même plan de part et d'autre du rameau ; aiguilles planes avec deux lignes blanches au dessous, non piquiantes.
- Épicéa commun : feuilles disposées à peu près tout autour du rameau, pas dans un même plan ; aiguilles à section triangulaire et piquantes.