samedi 27 août 2016

C'est là !

Enfin, pas loin ...

Description Salt shaker on white background.jpgFiche de révisions «BAR» qcm-de-culture-generale.com

vendredi 26 août 2016

Momentini

- Pour une fois, outré par France Inter qui, dans ses infos, fait passer la mort de Sonia Rykiel avant la catastrophe du tremblement de terre dans le Latium et en Ombrie. Que vaut, pour eux, la mort de tant de petites gens des Abruzzes face à une figure de la mode parisienne ?  Ces villages de la montagne, je les connais, avec leur douceur et leur âpreté, loin de l'Italie des clichés, loin de ces paysages de cartes postales, ces cafés à l'allure profondément agraire où les habitants sont plus silencieux qu'ailleurs et où les mots sortent comme des rochers qui roulent.

- Abandonné George Sand pour un temps, même si très intéressé. Mais la chaleur n'aide pas à supporter un tel poids à bout de bras. J'y reviendrai à l'automne. Me suis remis à un polar du grand nord.

- Bientôt une nouvelle période de vacances pour moi. Comme d'habitude, ravi de voir du pays et en même temps toujours même réticence à faire ma valise. Mais, dès que je suis dans la voiture, tout va bien.

- Les programmes d'été de France-Inter vont bientôt s'arrêter. Dommage car, cette année, ils m'ont passionné, en particulier les émissions consacrées à Higelin , à Françoise Hardy et les rediffusions de certaines des Radioscopies de Chancel.

Pas de modification

Je viens d'apprendre la mort, le 24 août, de Michel Butor, un des pionniers du Nouveau Roman. Cela m'a rappelé un grand moment de lecture quand, adolescent, j'ai découvert son roman La Modification. Écrit à la deuxième personne du pluriel, ce qui, à l'époque, était une innovation, le récit se passe essentiellement dans un train reliant Paris à Rome. Est-ce ce roman qui m'a donné l'envie de connaître la capitale italienne ?

Souvenir aussi de la découverte du film tiré du roman, avec Maurice Ronet et Emmanuelle Riva, probablement mes deux acteurs préférés (et Sylva Koscina). Longue interrogation ferroviaire de cet homme sur sa vie amoureuse. Et comme pour beaucoup de romans avalés à cette époque de ma vie, je me demande si ce n'était pas trop tôt, si j'étais apte alors à comprendre toutes les subtilités du désordre sentimental. Peut-être devrais-je le relire, avec le risque de désillusion.

Quant au Nouveau Roman, mes intrusions dans cette expérience littéraire se sont vite arrêtées avec La Route des Flandres, roman le plus célèbre de Claude Simon que je n'ai jamais pu terminer. Et je me demande aujourd'hui ce que cette expérience a apporté de durable à la littérature française.

mercredi 24 août 2016

Mon cousin m'a dit

On n'est pas forcément ce que les autres disent de nous ou ce que l'on croit être.

Mon père d'abord (P1, mon géniteur). Je ne le connais que par ce que les autres m'en ont dit, les autres étant essentiellement ma mère et ma grand-mère. Mort jeune, il bénéficiait bien sûr de l'aura des disparus précoces. Du côté grand-mère, que des souvenirs positifs. Ma mère pourtant m'avait fait comprendre une fois ou l'autre qu'il n'était pas forcément facile à vivre et qu'il pouvait même parfois être froid et cassant. L'un de mes cousins, il y a quelques années, m'avait dit avoir été, enfant, impressionné et intimidé par lui. Et, jusque-là, je n'ai regardé les photos qu'il me reste de lui que sous cet aspect, sans oublier cependant que ces photos étaient toujours posées et donc forcément un peu froide, mettant le photographié à distance. Mais son regard me semblait doux, malgré tout. Dernièrement, j'ai eu l'occasion de demander à un autre de mes cousins un peu plus vieux que moi. Il m'en a fait un tout autre portrait : quelqu'un de tendre et de chaleureux. La vérité est sans doute entre les deux.

Moi ensuite. J'ai toujours eu dans la famille la réputation d'avoir été un enfant sage et respectueux (hormis pendant mes premiers mois où le contexte devait me perturber, et il y avait de quoi). Le deuxième cousin dont je viens de parler m'a ouvert, l'autre jour, un tout autre horizon, horizon qui semblait davantage lui plaire, vu le rire qui accompagnait ses paroles. Je savais déjà qu'il existe une vidéo (introuvable hélas) où l'on voit ma grand-mère maternelle en train de houspiller depuis le balcon de ma tante un enfant qui ne pouvait être que moi. Pas si sage que ça donc, l'enfant ! Ceux qui avaient filmé la vidéo ont, semble-il, connu d'autres déboires avec moi : il s'agit de la fille des parents adoptifs de ma tante (tante qui, elle aussi, n'a jamais connu son père, d'où, peut-être, notre profond attachement réciproque toute sa vie durant). Elle ( la vraie fille), son mari et ses enfants étaient ce que l'on appelle aujourd'hui des bobos cathos, devant lesquels il fallait se tenir encore mieux que d'habitude. Lors d'une réunion de famille chez ma tante (je devais, déduction faite, avoir cinq ou six ans), tout le monde devait y aller de sa petite chanson. Quand ce fut mon tour, voilà ce qui sortit et qui les horrifia : "Les roses ont des épines mais la merde n'en a pas". Inutile de dire que je ne me souviens ni de l'épisode ni, bien sûr, des paroles de cette chanson. Je me demande d'ailleurs bien où j'avais pu l'apprendre. Mais j'avoue que, a posteriori, très a posteriori, je suis très fier d'avoir provoqué ce mini-scandale chez les bobos !

mardi 23 août 2016

L'incompris

J'ai revu hier soir ce film de Comencini qui, bien que parfois un peu mièvre, m'a toujours bouleversé. Une scène surtout, une des plus fortes du film : celle où l'enfant, qui a perdu sa mère, efface par accident la voix de cette femme sur le magnétophone de son père.

La culpabilité qu'il ressent, je l'ai ressentie deux fois dans ma vie. La première, c'est la veille de notre départ en vacances dans le midi. Ma petite sœur avait, par mégarde, fait tomber mon transistor et l'avait cassé, d'où une grosse colère de ma part contre elle. Le lendemain soir, elle était morte.

L'autre est plus récente et, bien que proche de la scène du film, elle n'est pas de mon fait. Après sa mort, j'avais conservé sur mon répondeur téléphonique la voix de Pierre qui, pour Pâques et alors qu'il était hospitalisé, m'avait souhaité un bon dimanche dans ma famille. Une coupure d'électricité a un jour tout effacé. Comme l'incompris, j'ai passé un temps infini à faire redéfiler la bande en espérant stupidement un miracle.

De la technologie

Deux jours de merde technologique, ça gonfle ! Une montre qui s'arrête chaque nuit à une heure du matin (mais ça, c'est plus ancien et il suffit de la remettre à l'heure et c'est reparti pour un tour, enfin deux puisqu'elle ne stoppe jamais à une heure de l'après-midi), un GPS qui se déconnecte et efface la dernière destination demandée, un téléphone par internet qui refuse de fonctionner, une box qui croit malin de montrer éternellement son filament qui tourne et dont, mais vraiment, on se lasse vite ! Et cerise sur le gâteau, une fois la box réinitialisée, un refus total de l'ordinateur de se connecter à internet !
Est-ce que vous connaissez une façon plus stupide de perdre son temps que de vouloir réparer tout ça et surtout de vouloir comprendre le pourquoi et le comment (parce que c'est là mon plus grand défaut !) ? Bon, maintenant, ça a l'air de marcher, le comment a fonctionné mais le pourquoi m'échappe encore.

samedi 20 août 2016

De l'autobiographie

J'ai déjà lu quelques beaux exemples de ce genre littéraire : Rousseau, Saint Augustin, Michel Leiris et sans doute d'autres que j'oublie. J'aime ces ouvrages à condition d'avoir à ma disposition des connaissances extérieures me permettant de remettre parfois en doute la véracité de ce qui est livré avec une sincérité parfois douteuse.

J'avais acheté Histoire de ma vie, de George Sand, il y a longtemps, lors de ma découverte de sa maison de Nohant et de son parc où j'avais mangé des mirabelles au beau soleil d'été. J'en avais alors lu une dizaine de pages, mais ce n'était visiblement pas le bon moment. Je m'y suis remis il y a quelques jours et, cette fois-ci, je suis sous le charme. Mes bras moins, parce qu'un livre de près de 1700 pages, ça ne se manipule pas facilement dans un lit !

Le charme d'une écriture simple et étonnamment moderne, d'une composition en spirales, qui revient parfois sur des événements pour les expliquer mieux (composition sans doute due à sa première parution en "feuilleton"), d'une grande clairvoyance sur ces événements, en particulier sur la vie de sa grand-mère et de son père sous la Terreur (par le biais de lettres éditées de ces deux membres de sa famille, lettres auxquelles elle apporte ses propres commentaires).

Je ne suis pas grand amateur de ses romans (que je connais d'ailleurs assez mal) mais là, oui ! Moi qui me la représentait uniquement sous l'angle du Romantisme, je découvre une femme vivante, intelligente et engagée comme l'ont aussi été Lamartine et Victor Hugo, avec sans doute pour elle une plus grande acuité de jugement.

jeudi 18 août 2016

Trouvailles (géographico-historiques)

Les Dupond(t) ont encore fait des leurs ! Suite à un voyage en Andalousie, ils ont voulu nous expliquer ce que leur avait dit un guide sur la cohabitation pacifique qu'y ont vécu les différents religions monothéistes jusqu'à l'arrivée au pouvoir d'Isabelle la Catholique. Et de mentionner alors le grand inquisiteur espagnol..... Connemara ! Décidément, Sardou est partout !

Si tu vas à Rio

Non, mon silence n'est pas, contrairement à ce que pourrait faire croire le titre de ce billet, dû à un voyage à Rio pour le JO. Seulement beaucoup de flemme, un petit problème de connexion (qui semble vouloir durer) et surtout des nuits passées devant le petit écran à avaler du sport. Eh oui, j'aime ça !

Mais je suis un peu sidéré par la façon dont se déroule cette Olympiade. D'abord le choix d'un pays en grosse crise économique et qui risque de ne pas recueillir beaucoup d'avantages financiers de cette aventure. Ensuite le manque flagrant d'organisation, visible en particulier sur le manque de navettes destinées à ramener athlètes et journalistes à leur lieu d'hébergement après les épreuves. Enfin le prix des billets, certainement pas accessible à la grande majorité des autochtones.

J'ai été aussi particulièrement choqué par le comportement de ce public brésilien, par exemple lors de l'épreuve du saut à la perche, où le perchiste français a été copieusement hué parce qu'opposé à un athlète du pays. C'est là un comportement plus courant lors de matchs de football que pour des épreuves olympiques où, me semble-t-il, l'esprit devrait être tout autre.

dimanche 14 août 2016

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

vendredi 12 août 2016

Drôle de bestioles

Les moustiques de la Dordogne, étrangement, ne me piquaient pas. Mais ceux de Lyon, oui, et il y en a plus que d'habitude cette année. Tout ça m'a fait penser aux nombreuses expressions qui existent sur les insectes. J'en ai trouvé beaucoup mais rien sur les moustiques ! Bizarre, non ?

La mouche : le bateau-mouche, les pattes de mouche, prendre la mouche, quelles mouche te pique ?, faire mouche, enc.... les mouches, la mouche du coche .....

La guêpe : pas folle la guêpe, une taille de guêpe,...

La puce : le marché aux puces, la puce à l'oreille, secouer les puces, le pucier, ...

La fourmi: un travail de fourmi, avoir de fourmis dans les jambes, ...

Le pou : sale comme un pou, fier comme un pou (à Saint-Etienne, on rajoute "sur une rogne", c'est à dire sur une croûte), ...

En vrac : un nœud-papillon, pas piqué des hannetons, une araignée au plafond, avoir le bourdon, avoir le cafard, être une vraie larve, une grande sauterelle, méchant comme une teigne, ...

Et vous, vous en avez d'autres ?

jeudi 11 août 2016

Gâterie, je vous dis !


mercredi 10 août 2016

Le dernier Lapon

Les polars scandinaves sont à la mode en ce moment. Moi, je suis monté un peu plus haut, en Laponie avec ce roman d'Olivier Truc, un journaliste correspondant à Stockholm du Monde et du Point.

Ce récit prend son temps et ce n'est pas désagréable dans cette histoire mêlant le monde traditionnel des éleveurs de rennes et les ambitions beaucoup moins modestes de sociétés internationales. Et j'ai apprécié la façon dont l'auteur mêle avec subtilité la progression de l'intrigue et les notations plus ethnologiques.

Le prochain billet de lecture risque maintenant d'attendre un peu car je me suis lancé dans un livre acheté il y a longtemps, que je n'avais pas eu encore le courage de lire tant il est épais.
(Olivier Truc, Le dernier Lapon. Ed. Métailié)

Dordogne, bilan

Nous nous étions promis, au départ, d'être plus sages en visites que pour la Touraine. Je ne suis pas sûr du tout que nous ayons tenu parole ! Mais, c'est un peu de ma faute : dès que je vois un panneau indiquant un site intéressant, je ne peux pas m'empêcher de faire un petit détour. Et, malgré ça, je crois qu'il faudrait retourner en Dordogne au moins deux ou trois fois pour en faire le tour.

Personnellement, j'avais beaucoup aimé le Val de Loire mais je crois que notre récent voyage m'a encore plus enthousiasmé, sans doute à cause de mon amour immodéré pour les églises romanes et parce que la Dordogne me semble offrir des centres d'intérêt plus diversifiés.

Les moins du voyage : la chaleur excessive certains jours, les moustiques et le sans-gêne de beaucoup de Hollandais présents sur les lieux et qui s'y croient chez eux.

Les plus : le gîte (et sa propriétaire), la gastronomie, la découverte de nombreux monuments jusque là inconnus de moi et le petit supplément de deux jours à travers le Massif Central.

Maintenant, je reste calme jusqu'à la presque fin août. Ensuite, ce sera la Catalogne, comme l'an dernier mais plus longuement.

mardi 9 août 2016

Supplément à la Dordogne, dixième jour (2)

Lundi 25 juillet

Pour boucler la boucle, après le Saint-Robert des premiers jours, le Saint-Robert du dernier. En route pour La Chaise-Dieu, à quelques kilomètres de là. L'abbaye bénédictine a été fondée en 1043 par Robert de Turlande. A la mort de son fondateur, l'abbaye compte 300 moines et est en passe de devenir l'équivalent en Auvergne de Cluny en Bourgogne. Un siècle plus tard,  la congrégation casadéenne (de casadei, maison de Dieu, qui donnera Chaise-Dieu) comprenait 10 abbayes et 340 prieurés.

A l'intérieur, se trouvent la célèbre fresque de la Danse Macabre,  douze tapisseries (en restauration depuis 2013), un jubé partageant le chœur en deux parties, l'une réservée aux moines où se voit encore une série de 144 stalles et l'autre au peuple, le tombeau de Clément VI et la pierre tombale de Saint-Robert. Mais pas un seul chapiteau ! Le cloître, les bâtiments conventuels et la non moins célèbre salle de l’Écho sont, pour l'instant en travaux : outre l'abbatiale, nous ne verrons donc que la Chapelle des  Pénitents.

C'est un lieu que j'aime beaucoup (j'ai dans mes tiroirs quelques photos d'un voyage avec Pierre et Yvon, où nous avons assis nos 20 ans sur les marches de l'abbaye) et je ne désespère pas d'y assister un jour au Festival de musique fondé en 1966 par Georges Cziffra et qui a lieu maintenant chaque année avant la fin août.


 






 





Pour finir, avant de regagner Lyon, une touche d'humour sur un ustensile dont nous n'aurons guère eu besoin pendant notre périple.


lundi 8 août 2016

Supplément à la Dordogne, dixième jour (1)

Après une nuit à Vals-près-Le Puy, petite ville dont j'ignorais même l'existence et qui, comme son nom l'indique, jouxte Le Puy-en-Velais, visite de la préfecture de la Haute-Loire. Après les ultimes vacances passées avec mes parents (j'avais à peu près dix-huit ans), je n'en gardais pas un souvenir inoubliable et ne la voyais que comme une ville triste et un peu ennuyeuse, ce qu'elle est loin d'être en fait.

 
Encore une bonne grimpette depuis la place du Breuil jusqu'à la Cathédrale.  Avant d'y entrer, un coup d’œil au Baptistère Saint-Jean (X°).


 
Puis au cloître roman, que nous ne visiterons pas faute de temps.



La Cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation a été érigée au XII° siècle et surprend par la diversité de ses styles. Même si elle est de facture romane, ses coupoles sont influencées par l'architecture byzantine (et rappellent d'ailleurs celles de Périgueux). Sa façade occidentale est construite avec des pierres volcaniques de divers coloris. Une Vierge noire y est l'objet de pèlerinages et trône sur un maître-autel baroque. Celle que l'on peut voir aujourd'hui remplace l'originale qui aurait été offerte par Saint Louis à son retour de la croisade d’Égypte et qui fut brûlée lors de la Révolution. En 950, l'évêque du Puy Godescalc est le premier pèlerin à faire le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Depuis, Le Puy est le point de départ de l'une des voies les plus importantes (via Podiensis). Surplombant la cathédrale, le rocher Corneille, promontoire d'origine volcanique, est dominé par une statue de la  Vierge en acier provenant des canons russes pris à Sébastopol.

 



















En redescendant par les petites ruelles, une chapelle exposant quelques œuvres modernes d'art sacré. Puis c'est le retour à la vie profane, mais pas pour longtemps.

 





dimanche 7 août 2016

Supplément à la Dordogne, neuvième jour (4)

Parce que, sur la route du Puy, il y a une étape : Mende, et j'avais bien envie de revoir ce vieil Urbain V (1310- 1370), sixième pape à Avignon, né en Lozère, dont la statue trône devant la cathédrale.

Notre-Dame-et-Saint-Privat est une cathédrale gothique, dont la masse imposante est cependant moins écrasante que celle de Rodez. Sa construction fut justement décidée par Urbain V en 1360 mais, victime des Guerres de Religion, elle fut en grande partie reconstruite au début du XVII° et même achevée au XIX° avec l'adjonction d'un portail néo-gothique.

Pourquoi une église nous plaît plus qu'une autre, j'entends à qualité égale bien sûr ? Je n'en sais rien mais celle-ci m'a beaucoup plus. En particulier de beaux bas-reliefs de bois représentant la vie de la Vierge (Annonciation, Visitation, Nativité, Adoration des Mages) et la crypte dite de Saint-Privat (mais cette attribution est contestée).

On peut aussi  voir,  le battant de la "Non-Pareille", la plus grosse cloche de la chrétienté à l'époque de sa mise en place (1516). Le métal de la cloche, fondue sur place (et de deux autres, plus petites), fut acheminé de Lyon par 180 mulets . Le battant, lui, fabriqué dans le Gard, fut transporté par un seul mulet qui mourut d'épuisement à son arrivée à Mende. On pouvait entendre le bruit de cette cloche jusqu'à 16 kilomètres à la ronde. La "Non-Pareille" fut victime, pendant les Guerres de Religion, du capitaine huguenot Mathieu Merle qui la détruisit et en utilisa le métal pour fabriquer des couleuvrines et deux gros canons. Et voilà que je viens de me rendre compte que j'ai oublié de prendre la photo !

 


 





 

Et puis, dans les rues alentour, cette vieille plaque dont le message m'a paru cocasse !